Caractérisée par un aspect peau d’orange visible à l’oeil nu, la cellulite n’est pas une maladie, mais une disgrâce esthétique. Le plus souvent nichée sur les fesses et les cuisses, mais parfois aussi sur les bras ou le ventre, la cellulite est la bête noire des femmes. D’autant que, résistante aux régimes, elle concerne les minces comme les rondes. Il s’agit d’une couche superficielle de gras localisé sous la peau. Selon le phénomène prédominant, on distingue 3 types de cellulite : adipeuse (l’excès de stockage des graisses domine), fibreuse (un dysfonctionnement du collagène domine), et rétention d’eau (une mauvaise circulation domine).
Elles sont nombreuses : mauvaise circulation sanguine et lymphatique, manque d’exercice physique, erreurs diététiques, stress, déprime, mais surtout prédisposition génétique et dérèglement hormonal; les principaux responsables étant le plus souvent les ovaires. Les oestrogènes qu’ils produisent stimulent la lipoprotéine-lipase fémorale, une enzyme responsable du stockage des graisses. De plus, ces hormones favorisent la rétention de sel et d’eau à l’intérieur des tissus. C’est pour cela que la cellulite évolue au rythme des variations hormonales. La cellulite se développe lorsque les ovaires sécrètent une quantité excessive d’oestrogènes, et notamment à certaines époques de la vie : adolescence, grossesse, syndrome prémenstruel, prise d’une pilule contraceptive mal adaptée, pré périménopause et ménopause.